Du 15 mai 2017 au 3 juillet 2020, Édouard Philippe a été Premier ministre et Gilles Boyer son conseiller avant d’être élu député européen. Depuis vingt ans, ils ont partagé tous les combats et ont vécu ensemble ces 1 145 jours à Matignon. Il en reste des images, des moments, des lieux, des rencontres, des décisions difficiles, des crises violentes et imprévues : en définitive, des impressions qui peuvent, parfois, laisser entrevoir quelques lignes claires.
Édouard Philippe et Gilles Boyer nous offrent un livre majeur, un témoignage exceptionnel, entre le récit et l’essai sur l’art de gouverner. C’est une leçon d’histoire et un éclairage unique sur les actes, les lieux, les hommes du pouvoir.
Acheter ce livre« Lorsque je regarde ma bibliothèque, je vois ce que j’ai appris et une bonne partie de ce que j’aime. Ces livres m’ont construit. Des romans, des essais, des manuels, des bandes dessinées, le tout mélangé, muri ou oublié, redécouvert et discuté. Une bibliothèque est comme le « lieu de mémoire » de notre existence. Elle nous chuchote d’anciennes joies, murmure nos lacunes et trahit des promesses de lecture.
Les livres relient les hommes. Derrière ce qui ressemble à une formule, il y a une réalité, particulièrement évidente dans mon histoire familiale, dans ma vie. Dans ma relation avec mon père mais aussi dans le parcours de mon grand-père, dans la vie de ceux qui m’entourent et qui comptent pour moi. »
Des hommes qui lisent est le récit d’un homme par les livres qu’il a aimé, qui l’ont bouleversé : des livres qui ont fait de lui un fils, un père, un citoyen, un homme politique. Il explique un engagement, une vision, une pensée, des doutes et des choix.
Acheter ce livre« Je suis un apparatchik. Dans mon monde, les politiques et les apparatchiks vivent ensemble. Ni les uns, ni les autres ne peuvent survivre seuls. L’apparatchik, c’est un guerrier qui sert un maître, un professionnel qui connaît son milieu, qui utilise ses armes, qui pare les coups qu’on veut porter à son patron. C’est un mécanicien, un organisateur, un inspirateur, un souffleur. C’est le bras, les oreilles, les jambes et parfois le cerveau du politique. »
Après la victoire de son « patron » à la primaire, le premier conseiller s’engage avec ferveur dans la campagne présidentielle. L’équipe de campagne est pareille à l’Etat-Major d’une armée. Chacun connaît son rôle : Marilyn, l’attachée de presse, la Valkyrie, l’organisatrice des meetings, le petit Caligny, le plus jeune des conseillers, le Major, le directeur de campagne, et Démosthène, l’intellectuel, qui rédige les discours. Le Conseiller a sacrifié sa vie pour ce moment et ce combat. Il croyait tout connaître de son rôle, jusqu’aux compromis et aux renoncements. Mais rien ne pouvait le préparer à ces mois de campagne, aux trahisons dont seuls sont capables ceux qui convoitent à tout prix le pouvoir. Surtout, il doit faire face aux soupçons de fraude qui entachent la victoire de son patron à la primaire et qui pour la première fois l’oblige à questionner l’honnêteté de son candidat et par là même le sens de cette vie militante. Le portrait saisissant, et d’une terrible humanité, de tous ceux qui se consacrent à la vie politique et en maîtrisent les arcanes, à travers l’intimité d’un homme, héros solitaire, souvent dans l’ombre, toujours oublié : le premier des conseillers.
Acheter ce livre« Une campagne présidentielle, ça se prépare.Le Patron était prêt. Moi aussi. J’allais le faire gagner.
Après la victoire de son «Patron» à la primaire, le premier conseiller d’un homme politique s’engage avec ferveur dans la campagne présidentielle. Ayant sacrifié sa vie pour ce moment et ce combat, il croyait tout connaître de son rôle, jusqu’aux compromis et aux renoncements. Mais rien ne pouvait le préparer à ces mois de campagne, aux trahisons dont seuls sont capables ceux qui convoitent à tout prix le pouvoir. Lorsqu’il doit faire face aux soupçons de fraude qui entachent la victoire aux primaires, il en vient à questionner pour la première fois l’honnêteté de son candidat et par là même le sens de cette vie militante. »
Pour le monde politique, l’heure de vérité, c’est lorsque se ferment les portes des palais de la République et lorsque les caméras s’arrêtent de tourner.
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